Tu as envie d’en savoir plus sur les métiers de droit en lien avec les enjeux solidaires ? Tu es au bon endroit ! Une juriste en droit de la famille et droit des femmes au sein du CIDFF te décrit dans cet article les enjeux, les difficultés et les journées types de ce poste !
Juriste dans un centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), c’est quoi , c’est quoi ?
- Présentation de la structure
Depuis 50 ans, les CIDFF favorisent l’autonomie professionnelle, sociale et personnelle des femmes. Ils exercent une mission d’intérêt général, confiée par l’État, pour favoriser l’accès aux droits et l’insertion socio-économique des femmes. Les CIDFF contribuent à améliorer la vie des femmes et à construire une société plus égalitaire à travers la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et de la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes.
La fédération nationale compte aujourd’hui 98 associations locales. À travers 2 300 permanences animées partout en France, les CIDFF sont présents dans tous les départements et dans certains territoires d’outre-mer : en milieu rural, en centre-ville, et dans les quartiers politique de la ville.
- Sens du métier
Le CIDFF exerce une mission d’intérêt général confiée par l’État dont l’objectif est de mettre à disposition des femmes toutes informations, notamment familiale, sociale, professionnelle, économique, éducative et de santé afin de :
– favoriser l’autonomie sociale, professionnelle et personnelle des femmes ;
– promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes ;
– lutter contre les violences et les préjugés sexistes.
- Missions / tâches principales
Les missions d’un.e juriste au sein d’un CIDFF sont :
– d’informer les personnes reçues sur leurs droits ;
– d’écouter, repérer et accompagner les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles dans leurs démarches ;
– de sensibiliser et de former les partenaires travaillant au contact de femmes victimes de violences ;
– et de prévenir avec des interventions en milieu scolaire, auprès du grand public et des entreprises.
Un.e juriste exerçant au sein d’un CIDFF effectue deux types de permanences juridiques d’une durée de trois heures : des permanences d’accès au droit, gratuites, ouvertes à tout public et des permanences réservées aux femmes victimes de violences.
Chacune de ces permanences est accompagnée d’un temps de dossier nécessaire à la réalisation d’écrits, de prises de contact avec d’autres acteurs car la pluridisciplinarité est essentielle dans ce métier.
Le.la juriste effectue également de la veille juridique.
Iel effectue également des actions de sensibilisation et de formation des partenaires ainsi que des interventions dans différents milieuw (scolaires, professionnels, entreprises…)
- Environnement de travail
Les permanences s’effectuent dans différentes structures selon les villes comme des mairies, préfectures, centres communaux d’action sociales, maisons de justice et du droit ou des services publics mais également des maisons de quartier ou autres structures selon les territoires.
- Salaire
Entre 1400 et 2000 euros nets par mois (environ).
- Avantages / Inconvénients
Il s’agit d’un métier de convictions qui a du but de favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes et lutter contre les inégalités.
Il faut aimer travailler en autonomie car le.la juriste est seul lors de ses permanences, il y a peu de rencontres physiques avec ses collègues.
Comment accède-t-on à ce métier ?
- Formation
Un.e juriste au CIDFF est recruté.e à partir d’un master 1 en droit. Afin d’être recruté.e, iel doit passer un entretien si son dossier a été retenu.
- Compétences / qualités attendues
Le métier de juriste au sein d’un CIDFF demande des connaissances générales en droit ainsi qu’une connaissance et sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles dont les violences conjugales.
Il est impératif de faire preuve d’écoute et d’empathie. Le.la candidat.e devra également savoir travailler en autonomie.