Zoom sur la délégation du RESES pour la COP27

La COP 27, à laquelle la délégation étudiante du RESES participe en tant qu’observatrices, se déroule à Charm el-Cheikh du 6 au 18 novembre 2022.  Cette délégation représente un relais pour la jeunesse française en assistant aux négociations, en portant un plaidoyer et en communiquant sur place.  Cette année elle est constituée de quatre membres dont deux étudiantes en échange universitaire en Égypte. 

Les négociations sont également suivies par l’équipe du RESES, en charge de la coordination de la délégation et du plaidoyer en faveur de l’éducation pour tous.tes, de l’équité intergénérationnelle et du respect des droits humains. Ces thématiques seront suivies de près par les déléguées qui se chargent de retransmettre les actualités en vue et les avancées de la COP 27.

Anastasia

Anastasia est la présidente du RESES depuis le mois de juin et s’est déjà engagée dans la délégation du RESES pour les Intersessions (SB56) qui se sont tenues  à Bonn en juin également. Actuellement en master Energie à l’Université Paris-Cité après une licence de droit à Panthéon Assas, Anastasia est intéressée par les questions énergétiques, notamment la question des  marchés carbone qu’elle suivra à la COP 27. 

Porter un plaidoyer auprès des réseaux et associations partenaires à la COP pour l’intérêt du grand public l’anime.  Elle promeut une dimension solidaire et inclusive des questions environnementales, sujet qu’elle compte soutenir et développer pendant son mandat au RESES.  

Judith 

Étudiante à Sciences Po Paris en échange universitaire en Égypte à l’Université du Caire dans un cursus axé sur le droit et les sciences politiques,  Judith s’est intéressée depuis son enfance aux questions environnementales et poursuit cette orientation au sein de ses études. Elle a également décidé de s’investir au niveau local dans le milieu associatif étudiant ainsi que dans des projets de permaculture et maraîchage pour pouvoir contribuer à créer des espaces de discussions pour tou.te.s sur ces sujets. 

La COP 27 est pour elle une nouvelle façon de s’engager dans le pays où elle s’est installée pour un an. Retranscrire et partager les apprentissages tirés de cet événement fait partie des objectifs de Judith pour la délégation du RESES qui, selon elle, permet de porter les revendications et les espoirs qui animent le monde étudiant. 

Lauren

Lauren est non seulement étudiante en horticulture et paysage à l’Institut Agro Rennes Angers mais également vice-présidente de Climat et Relations Internationales au sein du bureau du RESES pour l’année 2022/2023. Elle milite au quotidien pour  tendre vers un avenir plus résilient et plus cohérent avec les enjeux sociaux et environnementaux de notre planète. La Science est un sujet qu’elle suit particulièrement à travers les rapports du GIEC et qu’elle  compte suivre à la COP 27. 

Représenter le réseau étudiant et, plus globalement, la jeunesse  à l’occasion de cette COP est nécessaire selon Lauren, car celle-ci est trop souvent écartée des débats et des décisions politiques. Elle remarque avec scepticisme que les négociations internationales climatiques sont empreintes de limites au vu de la fracture entre les pays Nord-Sud, de l’accessibilité limitée à certaines classes sociales et du non-respect des droits humains et libertés civiques observés en Égypte. 

Sophie

Sophie est étudiante à Sciences Po Paris en échange universitaire à l’Université américaine du Caire. Elle suit un parcours en relations internationales et a commencé à se spécialiser sur les questions de droit humanitaire et de genre, intérêt qu’elle mûrit en parallèle via son engagement au sein d’Amnesty International. 

Rejoindre la délégation du RESES pour la COP 27 est le choix qui est le plus proche de ses convictions personnelles : porter la voix des jeunes Français.e.s préoccupé.e.s par les enjeux climatiques ainsi que bénéficier d’une véritable indépendance dans le plaidoyer conduit.  Sophie nourrit l’espoir que la COP 27 puisse déboucher sur des changements au regard de l’urgence climatique et de la COP 26 qui l’a déçue. Elle espère également que la localisation géographique en Égypte permettra de faire entendre la voix des pays en développement dont les pays africains.

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Article rédigé par Maia