Retour sur notre Afterwork à Bordeaux : les métiers du numérique responsable

Organisé au Marché des Douves le mardi 12 novembre, l’événement accueillait trois intervenant.e.s aux parcours plutôt divers, permettant une certaine complémentarité entre chacun.e d’eux.elles. 

 

 

Notre première intervenante était Julie Barbic, développeuse Web Freelance à Bordeaux pour des projets d’intérêt général. Après avoir travaillé pour Thales, une structure qui ne coïncidait pas avec ses valeurs, Julie Barbic a décidé de partir à l’étranger, en Australie pour se recentrer pleinement sur ses envies profondes. De retour en France, elle s’est donc lancée en freelance, lui permettant d’avoir des missions assez variées et de jongler entre le code et la comptabilité, avec une approche plus responsable du numérique, sachant bien que le 100% responsable n’existe pas. 

Notre second intervenant, Gilles Massini, chargé de portefeuille de projets « Solidarité numérique » à Bordeaux métropole, se consacre à un numérique plus inclusif. Ses journées ne se ressemblent jamais vraiment : son travail se consacre à la  recherche d’un système permettant cette inclusion, dans le but de réduire l’exclusion de 40% d’individus du numérique (migrants, barrière de la langue…). Sa mission consiste à convaincre les politiques en donnant une impulsion aux projets de solidarité numérique, notamment grâce à la mise en place d’espaces d’auto-formation, la création de bus informatique mettant à disposition du matériel informatique à une population habituellement éloignée de ces technologies, ou encore grâce à la création d’espaces publics numériques (Sésame), où les utilisateur.rice.s peuvent se servir d’outils internet pendant 1h30. Tous ces moyens permettent de faciliter l’accès aux outils informatique à une population qui en est habituellement éloignée. 

Notre dernière intervenante, Nicole Paul, est créatrice de La Félixe et membre du Collectif Numérique Responsable greenIT.fr. Informaticienne de formation, elle travaille à la sensibilisation du personnel et son implication dans ce domaine. Durant les échanges, elle fait la comparaison de la pollution numérique qui équivaudrait à celle des transports aériens. Le plus impactant est la fabrication des équipements eux-mêmes (Smartphone, TV…).
Malgré ces informations alarmantes, Nicole Paul reste optimiste et soumet l’idée que depuis 4-5 ans, le numérique responsable commence à être médiatisé et que certaines évolutions sont appréciables ; l’interdiction de l’obsolescence programmée, par exemple. La problématique de l’impact environnemental du numérique monte en puissance, et cela notamment dans le milieu professionnel, dans lequel des formations sur le numérique responsable commencent à voir le jour. 

 

 

La rencontre de ces trois acteurs aura permis pendant cette soirée de très riches discussions sur la question du numérique et sa facette plus responsable. Ce fut un réel plaisir de pouvoir partager nos idées avec ces trois intervenant.e.s aux profils bien différents, d’en apprendre davantage sur leur profession et sur leur engagement. 

Cette soirée s’est clôturée autour d’un petit buffet préparé par mes soins, autour duquel les échanges se sont poursuivis, où des idées ont fusionné et des contacts ont été échangés. 

 

Article rédigé par Lucile Villepreux, coordinatrice locale du REFEDD à Bordeaux.