Notre Délégation COP porte nos voix pour la COP26 !

La COP 26 se déroule (enfin) à Glasgow du 1 au 12 novembre 2021. Comme chaque année, le RESES envoie une délégation d’observateur.trice.s étudiant.e.s pour assister aux négociations et représenter la jeunesse française.

Ces discussions sont suivies par une équipe de bénévoles du RESES. Les membres de notre délégation, dont les sensibilités et les parcours variés sont présentés ici, se sont réparti les thématiques. Elles et ils assistent aux conférences et retranscrivent ensuite pour vous les points les plus intéressants en vue de la COP 26 à Glasgow.

Anselme

Après être passé par une classe préparatoire en Biologie, une licence 3 de médiation scientifique, et un master pro en Géographie de l’environnement au sein du parcours Environnement Temps Territoires et Sociétés, Anselme suit en ce moment deux masters recherche de Sociologie et Philosophie de l’environnement ! Et pourtant, même à côté de ces deux masters Anselme a encore du temps à donner à des associations : Les Petits Débrouillards et Les Jeunes Ambassadeurs pour le Climat. 

Concernant ses attentes pour la COP26, Anselme a déclaré : “Je n’attends concrètement rien de la COP26, mesure de protection, je ne pourrais être que satisfait de cette manière”. 

Mais étant donné qu’Anselme a déjà participé au Congrès Mondial de la Nature de l’UICN, on ne pouvait pas rester sur cette déclaration ! Il attend donc que cet événement soit un catalyseur pour les futurs débats sur le climat. 

Charlène

Charlène est actuellement dans une école unique en France : Sup’écolidaire, ce qui lui permet d’étudier la transition écologique, solidaire et citoyenne. Elle n’est donc pas tombée très loin des valeurs de son école en intégrant la délégation du RESES ! 

Cet éveil écologique s’est fait fin 2018, au début de l’Affaire du siècle, et en lisant le Petit manuel de résistance contemporaine de Cyril Dion, en s’informant et en prenant conscience de l’ampleur de la crise écologique.

En étant engagée dans différentes associations étudiantes écolo, et en s’intéressant aux thématiques d’écologie politique, de féminisme, et de solidarité, Charlène en attend donc beaucoup pour la COP26 !  Dans son monde idéal, un accord historique sur le climat, donnant un souffle d’espoir aux politiques publiques, sera acté. Mais dans ce qui est réalisable, Charlène veut surtout découvrir le monde géopolitique du climat de plus près et faire des rencontres inspirantes ! Ayant fait une licence franco-allemande, et parlant un peu l’espagnol, le portugais et le finnois, Charlène devrait pouvoir faire ces rencontres internationales !

Gabriel

Vous reconnaissez peut-être Gabriel, notre service civique 2020-2021 Énergie-Climat ! Après une mystérieuse circonstance mondiale, ayant reporté la COP26 à 2021, il a le bonheur de prolonger l’aventure en partant avec la délégation du RESES cette année. Vous le croiserez aussi peut-être à l’Academy promo 2022, organisée par Avenir Climatique, une association partenaire du RESES.

Grâce à sa formation universitaire à Sciences Po, et à son éducation, Gabriel a développé un regard critique sur nos modes de vie, qui lui donne envie de participer à un changement systémique. Le but de la Convention-cadre des Nations Unies contre le changement climatique est justement d’organiser la transition au niveau international. Donc quoi de mieux que la COP26 pour être au cœur des relations internationales climatiques ? 

Gabriel se confrontrera donc à ce grand et bizarre rassemblement d’initiés et du grand public, petit concentré du Monde dans toute sa complexité, avec ses asymétries, ses contradictions et ses espoirs.

Joséphine

Actuellement en deuxième année à Sciences Po Reims, Joséphine est active dans plusieurs associations où elle s’occupe de la communication : Sciences Po Environnement et ANV-COP21 Reims. Son activisme climatique date de son année à Montréal où elle a cofondé un mouvement étudiant : le Devoir Environnemental Collectif. 

Bien que Joséphine évolue dans le milieu associatif depuis 4 ans, elle n’a pas encore eu d’expérience politique. La COP tombe à pique ! Ce qu’elle attend ? Assister aux négociations sur les enjeux urbains puisqu’ils deviendront au vu de l’urbanisation rapide du monde, vite primordiaux. Et plus généralement, elle espère que la COP26 saura répondre à l’urgence de la situation actuelle, que cela éveillera les consciences et engendrera un mouvement de masse vers l’activisme climatique !

La délégation COP lors du Training COP

Nouma

Après avoir entrepris des études d’histoire, Nouma termine son master de développement local à l’IEDES. L’idée ? Se former aux enjeux de la coopération et de la solidarité internationale sous un angle participatif et inclusif des populations locales, et d’apprendre à mener des projets de développement en France comme à l’étranger. A priori Nouma ne sera pas perdue pour la COP !

Parallèlement, Nouma a monté une association : Eco-Habitons, qui a pour but de valoriser la diversité des discours et des pratiques écologiques dans le monde, toujours dans cette logique d’inclusivité et de solidarité entre les différents territoires. 

Pour Nouma la COP est l’occasion de voir de véritables engagements et des prises de positions claires de la part des Etats et des acteurs économiques qui participent, pour enfin prendre les devants face à l’ampleur de la crise à laquelle nous sommes confrontés.

Manon

Manon est votre volontaire coordinatrice climat et énergie ! C’est après avoir obtenu sa licence à l’Université de Montréal en Sciences Politiques que Manon nous a rejoint.e.s. C’est également là-bas que son engagement associatif pour l’environnement a commencé, en co-fondant le groupe local de Greenpeace à l’Université de Montréal, et puis l’Écothèque !

Pendant la COP26, son but est avant tout de comprendre et transmettre ce qu’il s’y passe, d’un point de vue critique, pour montrer ce qui pourrait être amélioré pour aller vers une justice climatique. Manon souhaite transmettre ce qu’il se passe au sein de la COP26 et ainsi créer un dialogue avec les étudiant.e.s. Un objectif : que la COP26 apporte des solutions et des mesures concrètes à la crise climatique, en respect avec les droits de l’homme et de l’environnement.

Karine

A la suite d’une formation d’ingénieure de CentraleSupélec, avec une spécialisation en politique et gestion de l’environnement à Imperial College, et actuellement en M2 d’économie de l’environnement, Karine est cette année la “vieille” du groupe comme elle aime elle-même s’appeler. En effet, elle a participé à la COP25 avec le RESES, et saura donc guider la nouvelle délégation COP26 dans cette aventure !  

Avant de faire partie de la délégation COP25, Karine était déjà bien engagée pour la cause climatique, au niveau personnel et associatif. Elle s’est surtout engagée pour sensibiliser les personnes autour d’elle, et puis pour ce qui concerne plus spécifiquement la formation et l’engagement professionnel des ingénieur.e.s. 

Ayant déjà participé à une COP, Karine sait bien qu’être observateur.rice peut être frustrant, parce qu’iels se heurtent vraiment à l’inertie de la diplomatie, tout en sachant que c’est difficile d’aller plus vite tellement les sujets abordés sont complexes. Malgré tout, les négociations internationales restent importantes et les observateurs restent essentiels ! Iels peuvent toujours faire des petits coups de pression aux négociateur.trice.s et sensibiliser aux enjeux climatiques. 

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