La LCOY (Local Conference of Youth), est une version locale des COPs dédiée à la jeunesse. Organisée par CliMates et les Jeunes Ambassadeurs pour le Climat avec l’appui de YOUNGO, elle s’est tenue cette année les 7 et 8 septembre à l’Académie du Climat à Paris. Afin de nous faufiler dans les coulisses et d’en apprendre plus sur cet événement, Chloé vice présidente transition écologique au RESES nous partage son expérience.
Cette année à l’occasion de la LCOY, j’ai eu l’opportunité de participer à des ateliers et des formations pour monter en compétence sur les négociations internationales sur le climat. Avec d’autres jeunes engagé·es nous avons aussi construit le plaidoyer français pour les COP climat (COP29) et biodiversité (COP16).
Cet événement a réuni des jeunes, des associations et des expert·es de renom tels que Gilles Boeuf, ancien président du Museum National d’Histoire Naturelle, et Arnaud Gilles, porte-parole de WWF France. Plusieurs parcours thématiques étaient proposés (finance, genre & climat…), mais j’ai pour ma part choisi principalement le parcours biodiversité.
Après une fresque de la finance pour comprendre les mécanismes financiers, j’ai assisté à une conférence passionnante sur les relations entre le climat et le vivant. La conférence a mis en lumière l’interconnexion entre le climat et la biodiversité, un sujet crucial mais souvent négligé dans les négociations internationales. Arnaud Gilles a partagé ses expériences aux COP, soulignant les défis rencontrés pour faire reconnaître l’importance de la biodiversité dans les discussions climatiques. Gilles Boeuf a, quant à lui, mis en garde vis-à-vis de l’écologie punitive pour convaincre les jeunes et les moins jeunes. Il a préconisé une approche d’émerveillement pour engager collectivement sur les sujets de biodiversité, en donnant envie d’agir plutôt qu’en dramatisant les enjeux.
Les ateliers plaidoyer ont permis de discuter de la position des jeunesses françaises sur la prise en compte du vivant dans les négociations internationales sur le climat et la biodiversité. Les discussions ont mis en évidence la nécessité de traiter conjointement les questions de climat et de biodiversité, et l’importance croissante des solutions fondées sur la nature (SFN).
Cette expérience à la LCOY a été une source d’inspiration et de motivation pour continuer à œuvrer en faveur du climat et de la biodiversité. Les échanges avec des expert·es et des jeunes engagé·es ont renforcé mes convictions. Une chose est certaine : Nous devons agir collectivement et de manière intégrée pour relever les défis environnementaux et sociétaux de notre époque.