Vendredi 24 mai, le REFEDD était dans la rue à Paris avec les jeunes et les moins jeunes qui se mobilisent pour le climat. Voilà quelques portraits de manifestant.e.s rencontré.e.s ce jour-là 🙂 Ils.elles nous expliquent pourquoi ils.elles marchent aujourd’hui.
Juliette, Philomène, Anna en Seconde au Lycée Louis de Broglie à Marly-le-Roi
Juliette : « Aujourd’hui je trouve ça très important de venir manifester pour la deuxième fois à Paris, parce que je pense qu’on n’est pas assez entendu.e.s, et puis les jeunes, on est l’avenir, et j’ai pas envie de grandir dans un monde détruit, et j’ai envie qu’on sauve notre planète. »
Philomène : « Je suis ici pour manifester pour le climat, pour mon avenir, et parce que c’est mon avenir et que j’ai envie de le protéger. »
Anna : « Aujourd’hui je suis venue manifester pour défendre mes droits, et pour montrer que plus tard il faut que ça change – enfin même maintenant surtout. »
Anne-Lou, 20 ans, étudiante en première année d’orthophonie & Lauriane, 19 ans, en prépa scientifique
Anne-Lou : « Si je suis là aujourd’hui, c’est parce que je pense que c’est pour tout le monde, et surtout pour les générations futures, qu’il faut se bouger maintenant, avant qu’on puisse plus rien faire ! »
Lauriane : « Franchement, venez tou.te.s à la manif s’il vous plaît, juste parce que pour le climat, pour notre planète, il faut faire quelque chose maintenant ! »
Ilona, 16 ans, Anne-Zoé, 16 ans, et Grégory, 17 ans, en Première
Ilona : « On est là aujourd’hui parce qu’on pense que c’est important que les jeunes manifestent pour ça, parce que les autres générations ne sont pas forcément là pour bouger les choses. Aujourd’hui on avait cours, mais on est venu.e.s ici pour soutenir le mouvement. »
Anne-Zoé : « Je suis là parce que, au quotidien, on fait beaucoup d’actions personnelles, des petites actions pour changer les choses, mais c’est des petites actions qui sont difficiles à entreprendre quand il n’y a pas de grande loi au-dessus de nous pour faire que les entreprises et les multinationales se bougent aussi. Donc je suis là pour manifester et pour demander que l’Etat se préoccupe plus de la situation, et que ce ne soit pas seulement aux citoyens seuls dans leur coin de faire les choses. »
Grégory : « Je suis venu à cette manif pour vraiment faire prendre de l’ampleur au mouvement, parce que plus on est nombreux, plus ça se voit, et plus, non seulement les citoyens, mais aussi les grandes entreprises vont réagir, vont commencer à voir que c’est quelque chose qui nous touche, et que tout le monde commence à être concerné. Je suis là aussi pour que l’Etat prennent des mesures, mais aussi surtout les grandes entreprises, les plus gros pollueurs du monde, et pas simplement les simples citoyens. On veut faire réagir grâce à ces manifestations. »
Achille, 22 ans, en service civique chez I-Boycott :
« Comme la plupart des personnes ici, je cherche à défendre notre environnement, et notre biodiversité qui est en train de s’effondrer. C’est important pour moi de venir aux événements de jeunes pour le climat, mais aussi aux différentes actions que les associations peuvent bâtir en ce moment. La génération de demain, c’est celles et ceux qui sont au collège et au lycée, et c’est important que eux-mêmes se mobilisent pour le climat, et fasse écho à l’appel passé par Greta Thunberg ces derniers mois, et à la fois aussi que les décideurs politiques prennent enfin de vraies actions concernant l’effondrement de notre biodiversité. »
Brigitte, 62 ans :
« Je suis à la manifestation parce que je n’ai pas beaucoup d’autres moyens pour donner mon opinion, si ce n’est de bien voter dimanche [26 mai, nldr] ! On est dans la même galère, qu’on ait 20 ans ou 62 ans, de toute façon s’il y a un effondrement il sera pour tout le monde, et je ferai sans doute partie de ceux qui dégusteront en premier. »
Voilà pour les quelques témoignages recueillis le vendredi 24 mai à Paris ! N’hésitez pas à nous dire aussi pourquoi vous marchez (ou pas) pour le climat, les commentaires sont ouverts ! 😉