Le RESES, le Réseau Etudiant pour une Société Ecologique et Solidaire a réuni 40 étudiant.e.s à Paris dans le cadre de la Convention Etudiante de l’Alimentation Durable. Cette convention a pour but de former ces étudiant.e.s par des expert.e.s de l’alimentation durable afin de faire des propositions lors des élections européennes de 2024. Quitterie et Méganne, membres de la CEAD vous racontent ce premier rassemblement !
Arrivée des participant.e.s
Nous nous sommes réuni.e.s à l’Académie de Climat à Paris autour, tout d’abord, d’un petit déjeuner fourni par Biocoop afin de faire connaissance toustes ensemble, savoir d’où l’on venait, dans quels domaines nous sommes et pourquoi nous participons à cette convention. Ensuite, nous avons suivi avec une présentation du RESES, leurs missions, la présentation de la convention, les objectifs de cette dernière etc.
Nous avons aussi fait la connaissance de Lucien, un étudiant en Master 2 Transition Écologique qui rédige un mémoire afin de faire une analyse de ce qu’il se passe lors d’une convention citoyenne et savoir quels seront l’impact de cette dernière.
Le début d’une Convention pour le changement
Nous avons tout d’abord cartographié tous nos savoirs sur l’alimentation durable en répondant à
plusieurs questions : Comment, Quoi, Où, Qui, Quand, Combien et Pourquoi. Cet atelier d’intelligence
collective nous a permis de voir qu’il y avait un panel vraiment varié de participant.e.s entre des personnes qui avaient déjà beaucoup de connaissances sur le sujet et d’autres qui en avait moins mais qui pouvait avoir une autre vision. Ainsi nous avons des étudiant.e.s qui font des études dans le domaine de l’agriculture, l’écologie et autres, ou alors des personnes qui vont être plus sensibiliser au monde estudiantin par exemple.
Cet atelier nous a permis ensuite de dégager les problématiques qui pouvaient revenir et ressortir de cet énorme tableau blanc qui répertoriait toutes nos connaissances. Et nous avons eu une phase de débat à la suite de ces problématiques relevées. Une fois les connaissances écrites noires sur blanc nous pouvions savoir d’où nous partions et ainsi cela permettra aussi d’adapter les formations en fonction du public de cette convention. Et donc nous avons poursuivi avec un atelier de cuisine.
Cet atelier était piloté par l’association Crisalim qui est une association d’éducation populaire qui organise des ateliers cuisine afin de sensibiliser à l’alimentation durable et lutter contre la précarité alimentaire. L’objectif de l’atelier que nous avons fait était de créer une cohésion de groupe et aussi nous a permis de nous rendre compte que nous pouvons cuisiner un repas équilibré, durable et végétarien pour seulement 3,50 euros par personne avec 2 entrées, 2 plats et 2 desserts.
Nous étions en binôme avec une personne qui avait des connaissances en cuisine et une autre personne qui avait moins de connaissances. Et donc nous avions environ pour préparer ces mets pour 40 personnes.
Pour conclure cette première journée, nous pourrions dire que nous avons créé une cohésion de groupe
extraordinaire malgré que nous nous connaissions depuis moins de 24h et nous sommes toustes motivé.e.s pour que cette convention aboutisse à du changement et de la prise de conscience.
Un dimanche enchanté
Après l’intense journée du samedi, nous avons commencé la journée par de nouveaux jeux de cohésion. Il s’agissait d’apprendre à mieux se connaitre et continuer de créer du lien en toutes et tous. Nous nous sommes beaucoup amusé.e.s, nous nous sommes découvert.e.s davantage. Un des jeux consistait à imaginer une carte de France et du monde au sol et de se positionner dessus en fonction des questions qui nous étaient posées : “où habitez-vous ? D’où viennent les meilleures spécialités culinaires selon vous ? Où vous voulez-vous habiter plus tard ?”…
Des membres de l’association Sillage nous ont expliqué les bases d’agronomie et pédologie. Iels ont pu exposer l’historique du modèle agricole français, ses caractéristiques et ses conséquences, sur les êtres humains et sur la biodiversité. C’était l’occasion d’entrer dans le vif du sujet avec une grand nombre d’informations intéressantes et plutôt techniques. C’était enrichissant, certain.e.s étudiant.e.s de la convention avaient déjà de bonnes connaissances tandis que d’autres étaient en pleine découverte. C’était une différence qui fait partie d’une des grandes richesses du groupe.
Nous avons fait une pause pour manger un délicieux repas toutes ensemble et pour prendre le temps de
digérer les informations denses et passionnantes de la matinée. Nous avons ensuite continué notre atelier sur les bases d’agronomie et de pédologie avec un jeu de carte afin de trouver des leviers à des problèmes identifiés.
Des promesses et de l’espoir
Pour mettre fin à ce beau week-end, Laure et Christine de Rescity nous ont donné des outils pour nous permettre de consolider nos informations et créer des équipes pour travailler par petits groupes afin d’être efficaces et organisé.es.
Nous créons alors, des “Miro”, un outil ludique et pratique pour mettre en commun, créer des espaces de travail et des cartes mentales. Vive les post-it ! Cette organisation nous permettra de continuer à travailler en groupe pour avancer sur des problématiques en particulier qui peuvent être liées à nos centres d’intérêts mais également à nos territoires. Lucien, un étudiant en Master qui mène une étude sur la CEAD fait un tour de ressentis. Ce moment nous permet de mettre des mots sur ce que nous venons de vivre et certain.es d’entre-nous se livrent sur leurs doutes, leurs peurs, leurs inquiétudes. C’est ainsi que se termine notre premier et formidable week-end CEAD. Nous tenions à remercier les personnes qui nous accompagnent et organise cette convention.
Article rédigé par Méganne et Quitterie