Les membres de la CEAD vont porter leurs recommandations à Bruxelles !

Après 1 an de formations et d’échanges, les membres de la Convention Étudiante de l’Alimentation Durable (CEAD) sont maintenant 6 et se rendent à Bruxelles pour porter les recommandations en lien avec l’alimentation durable qu’iels ont formulées. Découvrez-en plus sur nos 6 membres dans cet article !

Paul a 23 ans et est ingénieur agronome diplômé de l’ENSAT à Toulouse en spécialité Agrobiosciences végétales. Il a fondé la ReCyclerie de GreenSAT et est membre d’Ingénieurs sans frontières. Il s’est engagé dans la CEAD parce que les enjeux environnementaux et sociaux liés au modèle agricole actuel en Europe sont essentiels pour lui du fait de sa formation, sa famille, du dessin qu’une fleur à laissé dans son cœur. Il considère la CEAD comme étant une expérience démocratique et une aventure humaine qu’il partage avec des camarades qui resteront à jamais des souvenirs chaleureux dans son cœur. Ses compétences sur les systèmes agro-alimentaires (génétique, systèmes de production, de distribution…) et son expérience associative auprès de chercheur.e.s en sociologie et en économie des mondes agricoles sont très utiles pour la CEAD. Les débats et les interactions avec les autres le nourrissent et lui donnent de l’énergie pour continuer les luttes qui lui tiennent à cœur.

Il attend du voyage à Bruxelles de rencontrer d’autres associations qui tentent d’améliorer les choses. La recommandation qui lui parle le plus est la mise en place d’une Sécurité Sociale de l’Alimentation car il a beaucoup travaillé dessus mais surtout parce qu’il croit en sa capacité à changer réellement la vie de millions d’Européen.nes. Il espère que la CEAD pourra faire avancer ce projet dans le débat public afin de générer un rapport de force suffisant pour la mettre en place. Paul aspire à mettre fin à la misère et à améliorer l’accès à l’alimentation durable pour les Européen.nes. 

Lise a 21 ans, étudie en deuxième année de master en Gouvernance des transitions écologiques dans les villes à l’école urbaine de Sciences Po Paris, est musicienne, militante écologiste et féministe et amatrice de montagnes et d’aventures. Elle s’est investie dans la CEAD car dans son mémoire de licence, elle a travaillé pour une alimentation écologique et socialement juste. Pour Lise, la CEAD est une grande aventure qui la stimule et l’enthousiasme, dans laquelle elle apprend beaucoup grâce à des rencontres avec des personnes très inspirantes et passe de très beaux moments  ! La CEAD a renforcé son envie d’agir, elle est fière du travail accompli et touchée par la confiance que les autres membres ont placée dans la délégation. Elle attend du voyage à Bruxelles de parvenir à porter nos idées et engagements auprès de personnes qui y seront réceptives, et que ce déplacement ne sera que le début d’un autre voyage pour nos propositions. La recommandation qui parle le plus à Lise c’est la mise en place d’une gouvernance des terres agricoles car l’absence de régulation du foncier agricole met le renouvellement des agriculteur.ices en très grand danger ainsi que la mise en place d’une Sécurité Sociale de l’Alimentation.

Margaux à 18 ans, étudie en deuxième année à Science Po Lyon et est très engagée dans la transformation de son école et des entreprises : elle fait partie de la CEC ! Margaux a grandi avec des parents qui ont choisi d’abandonner leurs carrières pour se consacrer au maraîchage bio, c’est pourquoi l’agriculture fait partie intégrante de son éducation. Cela lui semble essentiel alors qu’elle constatait le désintérêt de ses camarades pour la question. Elle espère que la CEAD lui permettra de porter en collectif des enjeux cruciaux pour l’Europe, d’approfondir les sujets de l’alimentation afin de se placer dans une dynamique de propositions et d’initiatives. À Bruxelles, Margaux espère se plonger dans le monde de l’influence et des écosystèmes de plaidoyer, pour comprendre leur fonctionnement. La recommandation qui lui tient le plus à cœur est celle sur les biens communs, c’est celle sur laquelle elle a le plus travaillé mais c’est aussi la proposition la plus globale et la plus difficile : le challenge est immense mais il y a beaucoup de potentiel et Margaux apprécie cela.

Quitterie a 21 ans, étudie en 3ème année de licence de droit et science politique et est sapeur-pompier volontaire. Elle s’est engagée dans la CEAD car elle est sensibilisée à l’alimentation durable depuis qu’elle à décidé de devenir végétarienne il y a 8 ans. Protéger la planète, les animaux, la biodiversité, les hommes et les femmes qui travaillent pour nous permettre de manger lui tient beaucoup à cœur. La CEAD lui a permis d’apprendre sur le système agricole, sur le plaidoyer, de rencontrer des acteur.rices de collectifs, d’associations et des agriculteur.rices et des jeunes motivé.es et enthousiastes à l’idée de changer le système alimentaire européen pour qu’il soit plus durable.

Toutes les recommandations font sens pour elle, mais celle concernant les biens communs lui paraît essentielle, elle porte aussi un intérêt particulier au “service agricole” et la création de lieux de coopération pour l’alimentation durable. Elle attend du voyage à Bruxelles de découvrir la Commission européenne et de rencontrer des acteurs qui pourront prendre le relais pour les propositions sur lesquelles la CEAD a travaillé afin d’avoir un impact positif sur le système agricole européen, la santé des Européen.nes et la situation des agriculteur.rices. 

Augustin a 22 ans, étudie en deuxième année de master stratégies territoriales et urbaines à Sciences Po Paris. Il est engagé dans des associations écologiques et souhaite organiser des voyages en stop ou d’aventures en plein air pour les étudiants. Augustin aime beaucoup manger et cuisiner, c’est ce qui l’a mené à s’intéresser à l’impact de l’alimentation sur la santé et l’environnement. Être membre de la CEAD lui a permis d’en apprendre plus sur le système agricole européen, de rencontrer des experts, des agriculteur.ices et de vivre une expérience inédite, riche et enrichissante en accord avec ses valeurs et ses projets futurs. Augustin aime partager, débattre et découvrir, il est toujours curieux et enthousiaste à l’idée d’apprendre et de rencontrer de nouveaux intervenant.es.  Développer des propositions fortes, ambitieuses et originales pour capter l’intérêt des eurodéputé.es est un de ses objectifs. Pour Augustin, la CEAD c’est une aventure hyper stimulante avec des gens géniaux, des supers rencontres et échanges ! La découverte du plaidoyer lui plaît beaucoup et la rédaction du policy brief a été hyper formateur pour lui ! 

Olivier a 21 ans, est en 3ème année d’école de commerce et est trésorier de l’association d’écologie de son école. Il s’est engagé dans la CEAD car il s’intéresse à la politique au niveau européen et pense que les débats autour de l’agriculture sont souvent polarisés au profit d’un modèle productiviste qui crée des inégalités sociales énormes dans l’indifférence générale. Il espère que la CEAD aura un impact positif sur le modèle agricole européen actuel et souhaite que la délégation arrive à porter les efforts des 40 membres qui ont donné du temps et de l’énergie pour améliorer nos systèmes alimentaires et faire entendre la voix des étudiant.e.s.

Dans l’espoir de voir que ces sujets seront pris au sérieux par les eurodéputé.es, Olivier se nourrit de l’énergie que la CEAD lui apporte en pensant à la voix que les membres portent pour faire résonner celle de toutes les personnes que nous avons rencontrées : fermier.ères, agriculteur.rices., maraîcher.ères… Il attend du voyage à Bruxelles de pouvoir rencontrer des acteur.rices et leur faire passer clairement les messages de la CEAD. La recommandation qui lui parle le plus, c’est la Sécurité Sociale de l’Alimentation étant selon lui la mesure la plus ambitieuse de la CEAD. Olivier espère que l’alimentation deviendra le cœur des débats car elle est la source d’énergie, de bonne santé, de moments de convivialité, et surtout de notre survie, au moment où beaucoup peinent à se nourrir, aussi bien dans les pays pauvres que les pays riches.

Pour suivre le séjour de la CEAD à Bruxelles rendez-vous sur notre compte Instagram tous les soirs à partir de 17h du 16 au 18 octobre !

Pour en savoir plus sur les membres de la CEAD

PS : on vous dévoilera très bientôt les recommandations de la CEAD !