En octobre 2022, nous avons lancé la Convention Etudiante de l’Alimentation Durable. Ce projet réunit un panel de 40 étudiant.e.s qui vont ensemble construire une série de propositions concrètes sur notre système alimentaire à destination des député.e.s européen.ne.s. Les membres se rassemblent, dialoguent, débattent et sont formé.es par des jeunes expert.e.s aux grands enjeux des systèmes alimentaires et agricoles et au fonctionnement des institutions européennes afin de créer des propositions. Iels ont eu la joie de se retrouver pour un premier weekend à l’Académie du climat les 21 et 22 février ! Vous découvrirez dans cet article 6 étudiant.e.s membres de la CEAD.
Marion
Marion est une étudiante de 20 ans en deuxième année à Sciences Po, dans un programme européen franco-allemand. Elle fait ses études à Nancy et viens de Chartres à l’origine.
« Avec la CEAD, j’espère acquérir les outils nécessaires pour mieux comprendre les enjeux liés à l’alimentation durable dans le cadre européen notamment. J’espère surtout être capable à la fin de formuler des solutions pour résoudre les problématiques actuelles. En tant qu’exercice d’intelligence collective je trouve la CEAD incroyable car elle permet de mettre en lien des étudiant.e.s issus de filières très différentes et donc complémentaires. «
Marion se sent très impliquée dans ce projet car la thématique de l’alimentation durable l’a passionne. C’est, selon elle, un sujet au coeur de la transition écologique que l’on doit mener et qui touche à des aspects culturels indéniables.
« Il y a un véritable changement de paradigme à initier et c’est ce que j’espère participer à faire, autant à la CEAD que plus tard dans ma vie professionnelle », conclut-elle.
Carly
En première année de Bachelor ACT, une formation pour Apprendre à Conduire les Transitions écologiques et sociales co-portée par l’ESSEC et CY Université, Carly habite à Marne-la-Vallée et étudie sur Paris
« La CEAD est un projet que je vois comme très complet : échanger, apprendre et se former, réfléchir et agir ».
Le sujet l’intéresse puisqu’il répond aux transitions écologiques et sociales. Cependant, elle n’est pas encore vraiment très spécialiste sur l’alimentation durable. Carly est donc là aussi pour être formée et découvrir quelque chose de nouveau !
Carly reste très contente du processus car elle trouve cela très stimulant. Une grande envie d’apprendre et d’apporter une réflexivité sur ce sujet se met en place.
Zoé.H
Zoé Heyler a 25ans et est en 3ème année d’école vétérinaire à Vetagro Sup. Pour intégrer cette école, elle a commencé par un BTSA Productions Animales suivi par une Classe préparatoire ATS Biologie qui lui a validé une licence en Biologie. Elle habite à La Tour-de-Salvagny, 69890, en périphérie de Lyon mais est originaire d’Alsace.
Elle compte sur la CEAD pour lui apporter autant sur le plan des connaissances que sur le plan humain. Zoé aimerait construire des amitiés solides et durables avec des personnes qu’elle n’aurait surement jamais rencontrées sans la CEAD. Le partage est aussi au centre de ses attentes durant cette expérience.
« Nous avons beaucoup à apprendre les un.e.s des autres mais aussi des intervenant.e.s que nous aurons le plaisir de recevoir. Faire partie des 6 représentant.e.s de la CEAD qui porteront les propositions aux institutions européennes serait un vrai plus », énonce-t-elle.
Zoé a candidaté au projet de la CEAD dans l’objectif de compléter ses connaissances sur l’alimentation durable, de comprendre le fonctionnement participatif d’une convention, de se former à la démocratie institutionnelle et de rencontrer des étudiant.e.s de toute la France aux profils divers et variés.
Quitterie
Originaire de Rennes, Quitterie, 20 ans, est en deuxième année de licence de droit et science politique.
Elle attend de la CEAD qu’iels arrivent à créer des solutions durables pour l’alimentation, d’apprendre plein de choses. Elle espère pouvoir ressortir de cette expérience plus cultivée autour de ce sujet et aussi plus sensibilisée sur l’alimentation durable. Quitterie espère arriver à proposer des solutions aux parlementaires européens impactantes et réalisables pour que l’alimentation de toustes soit plus durable.
« Nous n’avons que six mois mais nous sommes super motivé.e.s. «
Quitterie se sent très impliquée dans la CEAD car le sujet de l’alimentation durable l’intéresse depuis pas mal de temps. En effet, ça fait 6 ans qu’elle est végétarienne et qu’elle a commencé à se renseigner sur la saisonnalité, l’impacte carbone lié à la consommation alimentaire de produits animaux, les inégalités face à la nourriture et les besoins alimentaires quand on est une jeune femme active et sportive. Elle a senti qu’elle avait quelque chose à apporter, une vision, un recul sur sa propre expérience et que cela pouvait être intéressant de partager avec d’autres personnes engagées.
Emma
Emma est une étudiante de 23 ans en Master 1 Gestion des territoires et développement local. Elle habite à Clermont-Ferrand.
« J’attends de la CEAD de découvrir des structures qui travaillent sur l’alimentation durable, de mieux cerner ses enjeux, d’avoir des échanges riches et intéressants sur ce sujet. »
Emma a souhaité faire partie du collectif de la CEAD pour faire la rencontre d’autres étudiant.e.s intéressé.e.s par les sujets de l’alimentation durable et qui ont des parcours différents du sien, de compléter sa formation sur l’alimentation durable. Ainsi qu’évaluer ses connaissances en espérant faire bouger un peu les lignes en matière d’agriculture et d’alimentation en Europe grâce aux échanges qu’iels aurons avec les député.e.s européen.ne.s et candidat.e.s aux élections européennes.
Paul
Actuellement étudiant en dernière année (bac +5) en école d’ingénieur agronome, Paul, 20 ans, réalise une spécialité tournée vers l’amélioration génétique des plantes et la protection des cultures. Sa famille habite à Oloron-Sainte-Marie, mais il vit pour ses études à Auzeville.
Il espère à travers la CEAD rencontrer de nombreux.ses étudiant.e.s aux parcours variés afin d’apprendre à leur contact sur de nombreux sujets qu’il ne maîtrise pas encore. Il souhaite aussi, si le projet aboutit, qu’iels parviennent à rendre le monde un peu meilleur via les projets de lois qui seront proposés. Paul espère mieux connaître les autres membres du CEAD, dont le premier aperçu lui a beaucoup plu.
« Je me suis impliqué sur ce projet car je pense pouvoir apporter ma pierre à l’édifice. La formation d’ingénieur agronome me permettra, je l’espère, de diffuser mes connaissances auprès des autres membres de la CEAD. Or, l’alimentation est un sujet si vaste et systémique, qu’il est essentiel que j’enrichisse mes connaissances auprès d’autres personnes plus compétentes. Je me suis aussi impliqué en espérant améliorer notre système actuel en présentant certaines alternatives comme l‘agriculture de conservation des sols ou la sécurité sociale de l’alimentation. »
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